Le duo autrichien est accompagné par trois danseuses qui ne laissent rien deviner de leurs belles et longues jambes.
Les chanteurs semblent bien en place, et font montre de professionnalisme. En plus, vocalement, c’était bon.
Pas de ‘popo’ fluo mis en évidence comme lors de la sélection nationale, mais une chorégraphie dynamique, à l’instar du décor. Si au début, on pensait à un décor sidérurgique (des espèces de plaques d’acier sur l’écran LED), tout est devenu ensuite très coloré, avec des spots de lumières qui partaient dans tous les sens.
Après, on aime ou non ce style. Mais il faut reconnaître que c’était une bonne répétition pour l’Autriche.
La Hongrie dispose d’un décor assez sombre pour sa chanson. Sur l’écran, des lignes dessinent ce que je pense être une carte du monde, puis se transforment en cœur, puis en symbole de paix, etc. Le rouge et l’orange dominent.
Vocalement, c’était bien chanté, même si ce n’était pas la performance du siècle. Le chanteur a utilisé ce que l’on appelle le catwalk, afin de se retrouver au milieu des spectateurs, ce qui devrait avoir son petit effet.
Tout le monde à Bakou les attendait avec impatience. Et lorsqu’elles sont arrivées, une horde de journalistes (la plupart russes) étaient là pour ‘l’événement’.
Grande favorite pour la victoire à cette première demi-finale, les grand-mères russes ont donné une prestation égale à elles-mêmes.
Elles n’ont pas à proprement parlé confectionné de gâteaux sur la scène (comme elles avaient dit qu’elles le feraient), elles se sont contentées de les mettre au four. Un four tout fumant qui trône au milieu de la scène. Pour ensuite les sortir et les présenter à la caméra, c’est-à-dire aux 120 millions de téléspectateurs qui regarderont l’émission.
C’est très touchant, très émouvant et c’est sans aucun doute et plus que jamais de sérieuses candidates à la victoire finale. Cependant, si on enlève le côté touchant et qu’on se concentre sur l’aspect plus technique, nous avons affaire à une prestation vocale qui est loin d’être parfaite et une chanson qui est loin d’être un grand chef-d’œuvre musical.
Soluna a décidé de garder sa casquette de capitaine de navire, et en même temps n’a pas changé grand-chose par rapport à sa prestation au Dansk Melodi Grand Prix.
Accompagnée par deux violoncellistes, un batteur et une choriste, on a l’impression d’assister à un bœuf entre copains. C’est plutôt réussi car le style musical s’y prête bien.
Très à l’aise sur la scène, Soluna a délivré une bonne prestation. Le décor est étonnant. Un défilé de paysage montrant un ciel tantôt bleu, tantôt oranger. C’est à la fois coloré et simple et le style s’adapte parfaitement à la chanson.
Ivi Adamou était attendue sur ses performances vocales. On disait que c’était son point faible. Eh bien, la belle s’est plutôt bien débrouillée. Même après la reprise de la chanson, où on aurait pu la croire essoufflée par sa chorégraphie, elle a été étonnante.
Ivi, juchée sur un banc en brique au début de la chanson, est accompagnée de 4 danseuses qui évoluent autour de l’accessoire. La chorégraphie est simple, mais efficace. En renfort vocal, à la place d’Elena Patroklou (qui était prévue), on retrouve le compositeur de la chanson.
Le plus grand reproche ne vient pas de Chypre, mais du décor. Sur l’écran LED se dessine une espèce de grille en fer forgé (ou quelque chose dans le genre) avec des dessins d’inspiration baroque, qui restent statique. Le seul mouvement vient d’un inquiétant jeu de lumières qui assombrit la scène. On se croirait à la porte du château de Dracula.
L’ensemble manque cruellement de couleurs et ne reflète pas l’ambiance de la chanson.
Place à la petite République de Saint-Marin. Valentina est accompagnée sur scène par le maximum de personnes : 5. Une guitariste qui pense plus à danser à gratter, une pom-pom girl, une jeune fille qui prend des photos et deux garçons qui dansent.
Valentina aura un accessoire sur la scène : un ordi portable bien sûr ! Sur lequel elle ‘tchatte’ tout en chantant.
Vocalement, si ce n’est pas le top, mais ce n’est pas non plus la catastrophe programmée.
Niveau décor, les écrans diffusent une grille, puis une multitude de photos de profils qui se transforment en un patchwork coloré. On n’oublie pas les Oh et Uh qui ont leur place sur l’écran à chaque fois que ces mots sont prononcés.
L’ensemble n’est finalement pas si désagréable à regarder, mais reste que tout ceci fait très kitsch et le fait que Valentina apparaîtra le grand soir en costume de Cheerleader ne va pas arranger les choses.
Israël a ouvert la deuxième journée des répétitions. Dans leur chanson, il est question de temps. Sur scène aussi. Les écrans LED nous projettent des horloges, des montres et l’écran principal un réveil dont les aiguilles remontent le temps.
Les deux choristes miment le crawl avec leur bras. Ils sont très à l’écart de la scène, avant de venir rejoindre le groupe vers la fin de la chanson.
Du temps, il en faudra un petit peu à Izabo pour se perfectionner. Vocalement, c’était correct, mais sans plus. L’ensemble manquait de muscles.
Après une première journée de répétitions, les cotes de certains concurrents de la première demi-finale ont déjà changé. Si la Russie est toujours en tête pour remporter le premier show (on verra les grand-mères demain sur la scène de Bakou), les choses se compliquent pour la Grèce qui, après une répétition en demi-teinte, a vu sa cote chuter, mais reste cependant favorite pour une qualification en finale.
En revanche, l'Islande et la Roumanie, qui ont tous deux délivré de bonnes prestations voient leur cote remonter.
Selon les sites de paris en ligne les pays qui ont le plus de chances de se qualifier sont : Danemark, Islande, Roumanie, Grèce, Russie, Irlande, Moldavie, Chypre, Albanie et Israël.
Pernilla est la dernière à se présenter sur la scène de Bakou aujourd'hui. Arborant une robe coupée sur le devant et une coupe de cheveux baba-cool, elle a interprété sa chanson sans fausseté. Un ventilo permet à la robe "queue-de-pie" de flotter. L'effet est plutôt réussi.
Pernilla est accompagnée d'un violoncelliste assis (ça devrait vous rappeler quelque chose). La scène est bleue avec des effets constants de scintillement.
Je reste dubitatif quant à une qualification de la Finlande.
C'est fini pour aujourd'hui. Demain, la deuxième journée de répétitions individuelles verront se succéder sur la scène de Bakou la deuxième partie des concurrents de la première demi-finale. On débutera avec Israël pour finir avec l'Irlande.
Pour la Belgique, le décor est dominé par les couleurs rose et bleu. Les écrans LED nous montrent des arbres dénudés et, plus tard dans la chanson, des bulles rappelant celles du thèmes d'Oslo en 2010 émergent et se mettent à flotter.
Flanquée de trois choristes femmes, Iris est impeccable. Aucune fausse note dans son interprétation. Une certaine fragilité émane de la chanteuse. Une fragilité qu'elle pourrait tourner en sa faveur. Bref, une belle prestation. Reste à savoir si la chanson est suffisamment bonne pour passer en finale.
