Lorsque Zeljko est sur scène, on est sûr d'une chose : assister à un beau spectacle. Comme à son habitude, aucune fausse note dans son interprétation. Le chanteur à le pouvoir de captiver les auditeurs.
Le décor est excellent : on débute avec un ciel nuageux et ensuite un éclat de couleurs lorsque la chanson s'élance. Un très bel effet pour une chanson qui devrait sans aucun problème être rechantée le 26 mai.
Les Jedward ont troqué leur costumes bleus scintillant pour des vestes blanches serties des drapeaux de pays en compétition. La fontaine semble envoyer des jets à plus grande hauteur que lors de la première répétition.
Vocalement, c'est loin d'être ce qui se fait de mieux, mais visuellement, c'est un régal pour les yeux. L'Irlande doit aller en finale, ne serait-ce que grâce à l'impressionnant torrent d'eau qui déferle sur les écrans de la scène. Impressionnant !
Un petit regret : les frères ne se mouillent pas. On pouvait penser qu'ils termineraient leur chanson dans la fontaine plutôt qu'à côté, pour en ressortir mouillés, ce qui aurait pu faire un bel effet... mais peut-être y ont-ils pensé pour le grand soir ?
Cette fois, les danseuses et choristes de Pasha ont revêtu leurs costumes de scène, et on se demande si le chanteur sera habillé de cette façon mardi soir.
La chorégraphie était plus efficace que lors de la première répétition. Durant le pont musical, on avait l'impression de se retrouver dans un vieux film muet comique. Pasha n'a aucun problème côté vocal. De plus, lui et ses danseuses font le show. C'est très plaisant à regarder, et ils prennent plaisir d'être sur scène. Un bon cru pour la Moldavie cette année.
A la fin de la chanson, Pasha entraîne ses danseuses sur le catwalk... et sans doute vers la finale.
L'Autriche n'a rien changé dans ses costumes. On retrouve toujours les danseuses dans leur tenue vert-fluo, défiant les vieilles superstitions (il paraît que le vert porte malheur sur une scène).
Au milieu de la chanson, une nouveauté par rapport à la première répétition : un black out sur scène. Les lumières s'éteignent et les danseuses ainsi que le duo aborent des éléments lumineux sur leurs vêtements (du déjà vu à l'Eurovision). L'excercice mérite d'être amélioré car l'ensemble était un peu brouillon.
Vocalement, c'était impeccable. Reste maintenant à savoir si l'Autriche va pouvoir passer en finale. Leur chanson n'étant pas vraiment dans le style de l'Eurovision, difficile de savoir si les amateurs de ce genre seront devant leur poste de télévision mardi soir.
Immédiatement, on voit que Compact Disco est un groupe qui n'a pas l'intention de faire de la figuration à ce Concours Eurovision. Ils sont très pro et il y a une belle conviction, voire une détermination, dans l'attitude du chanteur et des musiciens. Ils sont vraiment "dans la chanson". Vocalement, c'était très bien.
Le fait que le leader se sert du catwalk (ou de la passerelle si vous préférez), est très intelligent. Il se retrouvera parmi le public et l'effet n'en sera que bénéfique.
Une place en finale n'est pas du tout à exclure, bien au contraire.
La Russie est le premier pays à passer ce matin sur la scène de Bakou. Toujours aussi attendrissantes, les grand-mères nous offrent une prestation digne d'elles : le visuel qui touche et le chant qui coule.
Elles n'ont rien changé à leur première prestation. Sur la scène, l'écran diffuse un globe terrestre lumineux qui tourne sur lui même, façon boule à a facettes.
La plus redoutable des six inteprètes est sans doute celle qui est la plus petite en taille, Natalya Pugachova, qui par ailleurs ressemble à s'y méprendre à la grand-mère moldave de 2005. La 'jeune fille' de 76 printemps, au visage attendrissant, sait parfaitement bien jouer avec la caméra. C'est vers elle que tous les regards se tournent et sans elle, la prestation perdrait de sa saveur.
Qu'on se le dise, les grand-mères sont l'attraction de cette édition et toujours de sérieuses prétendantes à la victoire finale (je préfère le dire et le répéter pour préparer psychologiquement certains de nos lecteurs à cette éventualité).
Le Danemark est un de ces pays qui bénéficient d'un superbe décor de fond : un défilé de paysages. Impressionnant. Reste à voir ce que cela va donner avec les mouvements de caméra.
Côté prestation, avec Soluna, on n'est jamais déçus. La chanteuse est très constante, elle chante à merveille et sans fausse note. Impossible de croire que cette chanson ne passera pas la finale !
C'est terminé pour aujourd'hui. Demain, tandis qu'Anggun débarque dans la capitale azérie (sa première répétition est pour samedi), nous retrouverons sur la scène du Concours 13 autres candidats. Nous débuterons avec les redoutables mamies russes et termineront avec la moins redoutable bulgare.
Qu'est-il arrivé à la chanteuse en peu gauche et timide qu'on avait vu à la sélection nationale chypriote ? Ne nous la rendez pas surtout ! Car la nouvelle Ivi, celle qui se trouve sur la scène de Bakou, on la garde !
Toujours juchée sur son banc de livres, elle nous offre une prestation très agréable à regarder. La chorégraphie est dynamique et Ivi ne se débrouille pas trop mal entre chant et danse. Reste le décor qui ne colle pas trop avec la chanson.
Vocalement, la chanteuse chypriote n'a jamais prétendu rivaliser avec les grandes voix. Ca demeure son point faible, mais l'ensemble est plutôt réussi. Une place en finale ? Maintenant j'y crois !
Il semble que Valentina et son équipe aient revêtu leurs habits de soirée. La chanteuse est en bleu scintillant avec un haut argenté. Les danseurs et choristes qui l'accompagnent ont tous une fonction : nous y retrouvons une pom-pom girl, un médecin et un capitaine d'aviation.
Valentina commande tout ce petit monde. Elle est plutôt à l'aise dans ce rôle. Vocalement, c'est une bonne prestation qu'elle délivre, mais l'ensemble laisse tout de même un goût de vieilleries. Une place en finale va certainement être très difficile à obtenir.
Pas de changement non plus pour Israël. L'interprétation est la même, la jeune fille aux claviers s'amuse toujours autant, et les horloges et réveils sur les écrans continuent à tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Vocalement, le chanteur s'est plutôt bien défendu. C'est une chanson qui arrive à point après une ballade et une berceuse. Une qualification n'est pas évidente, Israël devra aller la chercher.
